Réseaux sociaux, vous dites!

En étant candidat aux élections, je n’avais pas perçu tout de suite qu’il fallait faire allégeance au vampire Meta et se transformer en influenceur.

J’ai résisté au risque de paraitre manquer de solidarité avec les autres candidats. Pour éviter les dégâts collatéraux, je me suis résolu à donner mon sang pendant les deux dernières semaines avant les élections.
Au risque de déplaire à ceux qui m’avaient invité voici des années et qui me trouveront aujourd’hui très opportuniste. Qu’ils m’en excusent!

Il a fallu le renfort de ma fille Nina. Car mon opposition au monstre en a fait que j’en suis totalement novice. Et je peux compter aussi sur ma cadette Xingli pour Instagram, pour les trucs de vieux comme elle dit.

En gros, il a plusieurs choses qui me déplaisent chez Meta et les autres monstres dont l’usage est de plus en plus imposé.

Les réseaux sociaux doivent gagner de l’argent via l’utilisation des données que nous lui donnons sur nos comportements et nos modes de pensées, nos préférences, et à la vente de notre temps d’attention aux pubs de plus en plus ciblées que nous acceptons.
META nous connait de mieux en mieux et sera vite capable de rendre imperceptible là où il nous influencera pour le compte du meilleur offrant.

Je constate que maintenant que je dois y retrouver des infos et suivre la campagne électorale, c’est une véritable pompe à temps de concentration. La capacité de ma batterie s’en trouve dégradée.

Le monstre pompe notre cerveau, notre temps et nous livre aux influenceur de toutes sortes

Je me sens pisté. Depuis un clic sur un réel de bricolage, je suis harcelé.
Je croise quelqu’un et le lendemain, je suis invité à être son ami…

Je ne me sens pas informé mais influencé. Et s’il y a information, elle est tellement fugace.

Et quand j’entends ceux qui y sont agressés…

J’avoue être inquiet par la place prise par les réseaux sociaux et le fait que l’on minimise les effets négatifs.