Nous arrivons doucement à la fin de la campagne électorale.
Une première campagne pour moi. Je dois dire que j’ai dû me faire violence pour m’y lancer parce qu’il faut se mettre en évidence, se mettre en avant. L’inverse de ce que j’ai fait tout au long de ma vie. J’ai animé des groupes, une équipe et je crois avoir toujours mis leur travail en avant et limité volontairement mes passages sur scène. Je n’ai jamais signé mes éditos. L’institution plus que les personnes, l’équipe plus que le directeur.
Le côté que je déteste en politique, c’est justement le « Je », malheureusement tellement utilisé, même au plus haut niveau comme celui des ministres. Le « je » est fatalement une imposture, ou un vol. Un ministre, un bourgmestre, dépend de son entourage. C’est par nature un travail d’équipe dont l’animateur ou le chef est plutôt un chef de cabinet.
Le « nous » ne sera pas forcément inclusif. Je ne parlerai pas du « nous » majestatif, qui est un « je » de niveau supérieur. Il y a le « nous » et « vous » pour marquer la différence. Et pourtant arriver au « nous » inclusif est jouissif (je pousse pour la rime, quoique! 😉
Un « nous » inclusif sera toujours le reflet d’une dynamique de cohésion et d’une volonté de rassembler. C’est ce dont une société a besoin.
Mais une campagne chez Ecolo Tournai, c’est plutôt une bonne surprise. Là où au début, pour moi, les choses manquaient d’organisation, de structure; la bienveillance, la volonté de bien faire les choses et d’agir en complémentarité, l’énorme disponibilité de certains, la créativité d’autres, un passage de relais permanent, une bonne humeur contagieuse font des miracles et construisent une machine qui tourne bien. Il y a bien sûr, la confiance de tous en notre candidate bourgmestre Coralie Ladavid.
Au fil de mes rencontres de campagne dont sur les marchés, je peux mesurer à quel point elle est devenue une référence positive pour nombre des Tournaisiens. Et il faut évidemment y associer ceux qui l’accompagnent dans cette tâche de représentation agissante d’Ecolo: échevins et conseillers jusqu’aux militants. Elle incarne cette vision du « nous » inclusif.