Ce n’est pas nouveau pour moi, si je dois penser projet, action de changement, je pense méthodologie et valeurs.
Agir sur la société, la faire évoluer positivement pour faire société et surtout aujourd’hui pour faire face à défis gigantesques, il faut arrêter de croire ou rêver aux hommes providentiels et aux solutions simples.
Mon rêve serait que Tournai devienne la capitale de l’intelligence collective et créative. Qui d’autre qu’Ecolo pour le réaliser?
Décloisonner, sortir du cadre, faire appel à la synectique, travailler en groupe, mélanger les compétences et les points de vue sont des procédures méthodologiques nécessaires pour trouver des réponses créatives, enthousiasmantes face aux problèmes complexes de plus en plus nombreux.
J’utilise notamment les cartes subjectives depuis des années et je suis toujours bluffé par les résultats auxquels arrivent les groupes qui les dessinent.
L’approche par cartographie est particulièrement indiquée pour ce qui est de la vie sur un territoire. Elle sera d’autant plus riche que l’on confrontera, on combinera des cartographies subjectives (comme le ressent la population, et/ou comme la désirerait la population) avec les données froides: les statistiques. Même si des problématiques se retrouvent dans de nombreuses communes, territoires, elles s’expriment toujours de manière spécifique. Ne pas en tenir compte sera toujours coûteux et insatisfaisant. Le « sur mesure » reste la seule approche efficiente.
Et comme créer des cartographies subjectives avec la population nécessite de créer des trajets animés, des espaces de débats, il y a autre chose qui s’installe: une augmentation de la citoyenneté et des liens sociaux, les ferments du bien vivre ensemble.
Ce sont des démarches lentes, mais elles vont plus loin.