Je dois avouer que j’ai été un workoolique. J’ai trouvé dans mes activités professionnelles, un espace suffisamment riche et passionnant pour y passer une large partie de mon temps de loisirs. C’est assez inévitable si on trouve du sens dans sa mission et que l’on peut mesurer les résultats de son travail. Outre mon job à temps plus que plein, je suis depuis 45 ans formateur vacataire pour les affaires culturelles de la Province de Hainaut. Et là aussi j’ai pu apprendre sans cesse.
J’ai gardé de l’espace pour la vie de famille, du temps pour les travaux manuels de rénovation parfois lourds qui ont progressivement fait place à la création d’un potager, aux expérimentations culinaires. S’intéresser à son potager et à la cuisine devient vite une source de réflexion sur l’écologie, la biodiversité, nos mode de vie et le fonctionnement de la société de la surconsommation.
Et depuis 7 ans, la gravure à l’Ecole des Arts de Tournai, une forme d’activation d’un héritage paternel qui sommeillait depuis mon 50 ans. Encore une occasion d’apprendre et de développer une expression créative plus personnelle.