Pourquoi Ecolo

La première fois que j’ai voté, c’était encore à Bruxelles, juste après mes 18 ans, dans une commune qui présentait une liste écolo, ce qui était encore rare. Pour le primo-votant que j’étais, Ecolo apparaissait comme une alternative à une vision conservatrice des autres partis, et comme précurseurs sur les questions d’environnement.

Pourquoi l’écologie?

Le premier choc pétrolier des années 70 avait mis en évidence la question de la rareté des ressources fossiles, sans plus. Mais dans les décennies qui ont suivi, il y a eu tant de signaux d’une société qui commence à déraper. La chute du mur de Berlin et le développement d’internet, ont été parmi les moteurs d’un hyper-développement de la mondialisation de l’économie et de la société de consommation dont on voit les résultats dévastateurs sur les ressources naturelles, la nature, la biodiversité, le climat, la santé, les relations entre humains, les solidarités…

Chapeau à ceux qui dénoncent la situation depuis des décennies. Ces décennies où nous avons perdu progressivement nos prérogatives de citoyens pour être cantonnés dans le rôle de consommateur obnubilé par notre confort individuel et une surconsommation.
Là où avant on se battait pour la solidarité, aujourd’hui, on se bat aujourd’hui pour le pouvoir d’achat, qu’importe si c’est aux frais d’esclaves lointains et sans prise en compte des capacités de la planète.

Mais là où cela se corse, c’est que tous les dérapages sont systémiques, c’est à dire qu’une solution du type « YAKA » ne règle rien, ne s’attaquant qu’au conséquences. A situations complexes, réponses complexes. Pari risqué de dire que les solutions arriveront demain… cela encourage à faire moins aujourd’hui.

Pourquoi Ecolo?

De votant Ecolo à sympathisant membre d’Ecolo, il y a eu une progression lente.

Paradoxalement, c’est ma perte de confiance envers le monde politique des ces dernières années (plus encore pendant et depuis la pandémie), la montée des extrêmes, et le sentiment d’urgence par rapport aux enjeux du développement durable qui m’ont mis face à un dilemme: soit de râler dans mon coin, soit assumer ma responsabilité de citoyen et de m’impliquer quelque part pour renforcer les valeurs auxquelles je crois et que je veux défendre. Et c’est Ecolo dont les valeurs affichées sont les plus proches des miennes.

Et puis de choisir de m’engager au niveau local, proche du concret et des tournaisiens.

Le choix d’être militant au sein d’écolo est une chose, être candidat est plus téméraire et présomptueux. Mais c’est le choix m’impliquer pour soutenir une équipe en laquelle je crois et avec une très grande confiance en sa cheffe de file, Coralie Ladavid.

Mais mon engagement va au-delà de ces élections, c’est un engagement à contribuer à ce l’action politique d’Ecolo soit fidèle à ses valeurs, à ses fondamentaux écologiques, au soutien des plus faibles, à la contribution à une société inclusive; en favorisant l’intelligence collective, la citoyenneté participative, donc concrètement à faire de la politique autrement…