Bio

Je suis originaire de Bruxelles.
Mon père, peintre et graveur, était enseignant fondateur de l’école d’Art communale le 75 à Woluwe-Saint-Lambert. Ma mère également artiste, enseignait en architecture d’intérieur à Saint Luc.

J’ai fait mes secondaires dans un internat à Wavre. Ce sont mes études supérieures à l’IHECS qui m’amènent à Tournai à la fin des années 70.

L’IHECS, alors une petite école nichée juste à coté de Saint Luc, me fera découvrir la région sous l’angle de la culture et de l’éducation permanente.

Une rencontre
avec une petite ville sympathique à taille humaine,
avec la réalité d’un kot (insalubre!) impasse de la rue de la Madeleine ;-),
avec la vie nocturne principalement à la Mauvaise herbe rue St Brice. (A l’époque le choix était bien plus restreint qu’aujourd’hui et mes moyens financiers très limités. Je faisais durer mon verre toute la soirée et il y faisait chaud.)

Cette période se termine par un mémoire sur l’analyse de l’impact d’une émission communautaire que j’avais co-réalisée pour Infor-jeunes à No Télé sur le problème du logement des étudiants étrangers à Tournai.

Puis découverte du monde rural à Anseroeul à deux pas de la ferme du grand Harby pour une dizaine d’années dans un habitat partagé et une première fonction d’animateur au Foyer culturel du Pays des collines (Frasnes et Flobecq.) Rencontres avec des personnages attachants et éclairants comme Emile Hansart et l’abbé Albert Delcourt.

Après une bonne année, comme objecteur de conscience, je suis « mobilisé » pour un service civil de 20 mois au Foyer culturel d’Antoing, suivi d’un engagement CST. Deux années très riches en expériences professionnelles. Le Foyer culturel mène à l’époque des projets très pointus sur la mémoire ouvrière du bassin carrier mais de formations en pédagogie du projet. Si nous avons eu l’occasion de former un nombre important d’instituteurs et d’éducateurs à cette pédagogie, nous avons également contribué à former la première équipe d’animateurs du tout nouvel échevinat (Ecolo) de la participation à Liège.

C’est à cette époque que je débute comme formateur vacataire pour la Province de Hainaut principalement dans la formation résidentielle d’animateurs de groupe que j’anime depuis chaque année. Une expérience professionnelle qui continue à me nourrir aujourd’hui et qui m’a permis de faire en permanence un aller et retour entre pratique personnelle de terrain et formation méthodologique.

En 1985, je suis engagé à la Maison culturelle, alors le plus petit centre culturel en Communauté française.

Après quelques années, avec la naissance de mes enfants, confrontés aux difficultés de mobilité du monde rural, nous nous installons à Kain.

Comme directeur et grâce à une équipe passée de 2 à plus de 35 personnes, j’ai contribué à l’essor de la Maison culturelle et au développement des projets socioculturels emblématiques qui font sa réputation aujourd’hui:
•Vidéo-villages,
•l’animation des rencontres citoyennes liée à l’aménagement de la Grand-Place et de la modification du règlement de Police notamment sur les aspect du bien vivre ensemble,
•Mouiller sa chemise pour la démocratie,
•l’Agenda 21,
•les Déficheurs du durable,
•Chroniques 2047,
•Ath 2030,
•2007-2027,
•les conférences Repères pour l’avenir,
•Mutation du Pays vert…
•la programmation diversifiée du Palace, une des plus belles salles de spectacle de la fédération;
•la dernière salle de cinéma du bassin de vie du Pays vert: l’Ecran;
•Sortilèges, le festival d’arts de la rue et son centre de création;
•le centre d’expression de de créativité la Ruée vers l’Art;
•l’espace d’arts contemporain du Palace et son festival, la biennale de l’Art et du Végétal;
•le développement culturel du Pays vert et la création de l’Envol, le centre culturel de Brugelette et Chièvres.

Ces projets ont pour caractéristique d’être participatifs et créatifs et d’amener la population à se projeter dans l’avenir en prenant en compte les enjeux de société et du territoire.
Ma préoccupation permanente a été de professionnaliser l’action socioculturelle, en développant ses méthodologies, ses pratiques d’évaluation et le travail collectif au service de la population.
Tout au long de ces années, j’ai également contribué au développement des centres culturels, notamment en créant l’association des travailleurs des centres culturels mais aussi en participant à de nombreuses commissions d’avis du ministère de la culture. J’ai également créé la première agence régionale de développement culturel: l’ACHO devenue par la suite Culture•Wapi.

Aujourd’hui, la page athoise se tourne et me libère au profit d’un investissement citoyen où je continue à utiliser mes compétences en pilotage de projets en continuant à apprendre, condition indispensable pour agir dans une société en mutation.

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