Le meilleur des podcasts

En tout cas pour moi.
Nabil Wakim est le spécialiste Climat du journal Le Monde.

Je vous propose le suivant pour que vous puissiez apprécier par vous même. Et puis laissez-vous tenter par les sujets qui vous intéressent. Il y en a plein.

LE PODCAST DE LA SEMAINE
PODCAST | LE PODCAST CHALEUR HUMAINE
Climat : pourquoi nos comportements ne changent pas assez vite
Même quand on est bien informés sur la question climatique, il est difficile de lever certains freins à l’action, explique la chercheuse Mélusine Boon-Falleur dans cet épisode du podcast « Chaleur humaine ».
LE PODCAST CHALEUR HUMAINEClimat : pourquoi nos comportements ne changent pas assez vite12 novembre 2024Écouter l’épisode 
 
En France, presque tout le monde se dit prêt à agir pour le climat. Mais alors, pourquoi nous ne le faisons pas suffisamment ? Si la crise climatique est aussi existentielle que le disent les scientifiques du GIEC, qu’est-ce qui nous empêche d’agir ? Faut-il faire peur, faire pleurer, informer ou donner envie ? Est-ce la faute de nos cerveaux, des normes sociales, de la publicité ? Mélusine Boon-Falleur est chercheuse en sciences cognitives et enseigne à Sciences Po Paris. Elle travaille en particulier sur les freins psychologiques, individuels et collectifs, à la transition écologique.

Où en sommes nous après ces élections?

« Jolie » illustration de l’intelligence artificielle sur wordpress quand on lui demande le drapeau américain et celui de la ville de Tournai (Belgique). A chacun d’y voir le sens qu’il veut.

Bientôt un mois que les élections communales ont eu lieu, et nous voilà sous le coup des résultats des élections américaines.
Même si les pays sont différents, les modes électoraux difficilement comparables, comment ne pas voir des tendances qui se confirment, effrayantes pour les esprits critiques aux valeurs humanistes.

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Après les élections, vinrent les critiques !

Voilà trois semaines que je produis du contenu sur mon site, FB et Insta dans le cadre de la campagne électorale. Je pensais m’arrêter après les élections.

J’ai toujours un peu de mal à m’y retrouver et mes articles sont comme des bouteilles à la mer. De temps en temps, je vois que certains en repêchent et d’autres les lancent dans d’autres eaux. Une vision plus poétique de cet outil infernal pour moi.

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Remercier et expliquer, surtout expliquer !

Cette campagne électorale a pris une place importante et croissante chez ceux qui l’ont vécue. Puis tout se fige comme certaines files devant les bureaux de vote. Tout est joué.
Pour certains, c’est le moment d’être témoin dans un bureau de dépouillement. J’avoue que c’est un moment que j’apprécie et que j’ai vécu 6 ou 7 fois. Un huis clos, une petite dizaine de personnes qui ne se connaissent pas qui vont s’atteler à une tâche un peu basique: compter des bulletins, mais hautement symbolique puisque c’est un des fondements de la démocratie, des citoyens qui comptent et des citoyens qui vérifient. J’ai toujours une pensée pour les pays qui vivent dans des systèmes autoritaires et qui n’ont pas cette chance. Un temps en groupe d’une longueur suffisante pour que les personnalités de chacun émergent et que le dépit de certains d’avoir été convoqué fasse place à une curiosité pour ce temps particulier et des échanges improbables.

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La priorité est-elle vraiment la sécurité? Et si c’était la santé

D’après L’Echo, pour ce qui est des faits criminels, Tournai est dans la moyenne belge, mais avec une réduction de -5,7%de 2018 à 2023. Par 10.000 habitants.

Certains disent que c’est parce que beaucoup ne déclarent pas à la police les faits dont ils sont victimes. C’est un élément non vérifiable, mais qui n’est alors pas réservé à Tournai. C’est sans doute aussi le cas ailleurs.

Mais d’accord, il faudrait arriver à baisser encore plus ces faits. Mais est-ce le plus important? Quelle forêt cache l’arbre?

Il y a quelques semaines, je regardais les statistiques fournies par la Région wallonne sur différents points. Je cherchais la carte des pollutions de l’air quand je suis tombé sur celle des pesticides dans l’eau souterraine. Et je retrouvais Tournai dans une des zones les plus contaminées de Wallonie.

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jour J-2

Drôle d’expérience que celle de faire campagne. Progressivement, toute ton attention se porte sur cet enchaînement de tâches et de réflexions. Tu te lèves et te couches sur mode élections.

Il faut rédiger, condenser ses pensées pour les couler dans le moule des différents vecteurs de communication. Faire connaissance avec tes 38 colistiers, apporter ton coup de main pour la distribution des programmes dans les boîtes, l’affichage, aller à la rencontre des passants dans les marchés, solliciter l’attention et le soutien de tes connaissances pour ta candidature…
Une tâche ardue pour celui qui veut garder la fraicheur de l’authenticité, de ne rien dire qui soit incompatible à ses valeurs, de ne rien promettre qui ne soit réalisable tout en défendant un programme.

Chaque rencontre est riche même avec ceux qui ne pensent pas comme nous. Certaines rencontres sont désarmantes parce que tellement bloquées par des stéréotypes ou des informations erronées. Il faut trouver la petite porte qui éveillera une curiosité, un petit doute, suscitera un temps de réflexion.
Un sentiment d’inquiétude face aux réactions diverses qui font sentir qu’ils n’en ont rien à f… de la politique, ou le « tous des voleurs ». Comment réconcilier ou simplement créer l’espace de rencontre lorsqu’il y a tellement de violence.
À ce moment-là, qu’importe pour qui voter, je voudrais juste qu’ils prennent la mesure des sacrifices de ceux qui se sont battus pour la liberté et la démocratie. Mais cela motive pour faire en sorte que la politique ne fasse pas fuir les citoyens. C’est vrai qu’il y a eu nombre de trahisons et d’incompétences. Il faut travailler à réconcilier tout le monde avec la politique et pour cela il faut que les politiques soient à la hauteur de cette tâche et sortent des caricatures.

J’espère que celui qui me lit a envie de voter, qu’il sait pourquoi il votera pour le parti choisi.

Pour ma part, je voterai Ecolo (si si!) parce que je crois à la sincérité de l’engagement de mes colistiers et à la richesse de l’équipe. Sans oublier leur enthousiasme communicatif.

Je voterai bien sûr pour Coralie Ladavid, notre cheffe de file pour la qualité de son travail au service de la collectivité et pour sa capacité à mobiliser une équipe vers un objectif commun par la compétence et non l’autorité. La voir bourgmestre… Enfin une femme et une écolo!

Et je voterai pour mes colistiers, parce que c’est ça aussi l’esprit d’équipe.

Votez bien!

Vidéo de campagne

Encore une épreuve à laquelle je ne m’étais pas préparé.

Un exercice de style et de sens, où il faut aller à l’essentiel, être sincère, être clair.

Je me rends compte que je suis plus de la plume que de l’écran, cela correspond plus à mon besoin de nuance et de structure.

Il a fallu beaucoup de patience à Mathias Lefebvre qui a fait le tournage et à Louis Mariage qui a fait le montage, le tout sous le regard critique de Nina Petre.

J’avais voulu que mon propos soit doublé d’une autre approche en fond d’images. Le format ne permet pas bien de le voir, mais j’ai fait une balade qui passait par différents lieux culturels: Beaux-arts, Musée de la marionnette, MuFIm, Masure 14, et la Maison de la culture où je voulais faire découvrir l’expo actuelle. Mais ce dernier point est pour une autre loi, format oblige.

Voici le texte de mon intervention. Des compléments ici et dans cet autre article.

J’ai passé 40 ans à développer des projets à la Maison culturelle d’Ath et aux affaires culturelles de la province.
Ce que j’ai découvert de passionnant, c’est que quand nous respectons les autres et que nous sommes attentifs au point de vue des autres, nous comprenons mieux les choses, nous pouvons construire ensemble,nous sommes plus créatifs et nous sommes plus solidaires. 

Imaginez que Tournai devienne la capitale de l’intelligence collective et créative !

Face à des problèmes de plus en plus complexes liés: 
aux dérèglements climatiques, à la perte de biodiversité, à l’économie locale, à l’enseignement, à l’éducation, à la santé à la sécurité à la solidarité avec les plus faibles, dont les exilés, 
il faut des idées nouvelles, une collaboration sans précédent.
Il faut créer une ambition partagée pour Tournai.
Il faut décloisonner, il faut être à l’écoute de tous les points de vue et de toutes les compétences. 

Pour notre ville et nos villages, en réunissant élus, citoyens, scientifiques, associatifs, entrepreneurs et créateurs, nous trouverons des solutions sur mesure, durables, innovantes. 
Nous ferons de nos différences une richesse.

Les militants, conseillers et échevins de l’équipe d’Ecolo ont déjà commencé au sein de la majorité.
Il faut aller encore plus loin tous ensemble.

Rejoignez-nous pour construire ensemble l’avenir de Tournai.

Il y a une suite qui finalement fera partie d’une publication séparée

Si je vous ai amené à la maison de la culture, c’est pour vous inviter à venir découvrir cette exposition  de Dorian Leynen.
Elle est le résultat du regard croisé entre l’artiste et l’intelligence artificielle sur notre ville de Tournai, c’est bluffant! 

Cela fait réfléchir à notre patrimoine et à l’avenir très contrasté que nous réserve l’intelligence artificielle. 

En 2030, à la fin de la législature, notre monde sera très différent. 
Le monde change et changera, Tournai aussi, 

Agissez, votez!

La curiosité

Dans le podcast, le Pont des Communs sur la culture, je terminais sur un point essentiel pour moi: la curiosité.

La culture doit avoir pour finalité de rendre curieux, curieux de voir plus et mieux, d’entendre plus et mieux , de comprendre plus et mieux, de voir ailleurs. La curiosité comme porte d’accès aux savoirs, mais aussi aux rencontres avec d’autres cultures, d’autres humains, d’autres visions du monde.

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En campagne !

Nous arrivons doucement à la fin de la campagne électorale.
Une première campagne pour moi. Je dois dire que j’ai dû me faire violence pour m’y lancer parce qu’il faut se mettre en évidence, se mettre en avant. L’inverse de ce que j’ai fait tout au long de ma vie. J’ai animé des groupes, une équipe et je crois avoir toujours mis leur travail en avant et limité volontairement mes passages sur scène. Je n’ai jamais signé mes éditos. L’institution plus que les personnes, l’équipe plus que le directeur.

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Tournai, capitale de l’intelligence collective et créative

Ce n’est pas nouveau pour moi, si je dois penser projet, action de changement, je pense méthodologie et valeurs.

Agir sur la société, la faire évoluer positivement pour faire société et surtout aujourd’hui pour faire face à défis gigantesques, il faut arrêter de croire ou rêver aux hommes providentiels et aux solutions simples.

Mon rêve serait que Tournai devienne la capitale de l’intelligence collective et créative. Qui d’autre qu’Ecolo pour le réaliser?

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Flop2 L’éclairage public après minuit, une idée lumineuse?

Personnellement, j’ai été très surpris de la décision politique de rallumer les éclairages publics en prétendant lutter contre l’insécurité. Je n’ai pas reçu l’information qui « m’éclairait  » sur les faits qui allaient disparaitre grâce à cette mesure prise sur l’entièreté du territoire. Je n’ai pas entendu en quoi cette décision résultait de consultations citoyennes, associatives.

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Réseaux sociaux, vous dites!

En étant candidat aux élections, je n’avais pas perçu tout de suite qu’il fallait faire allégeance au vampire Meta et se transformer en influenceur.

J’ai résisté au risque de paraitre manquer de solidarité avec les autres candidats. Pour éviter les dégâts collatéraux, je me suis résolu à donner mon sang pendant les deux dernières semaines avant les élections.
Au risque de déplaire à ceux qui m’avaient invité voici des années et qui me trouveront aujourd’hui très opportuniste. Qu’ils m’en excusent!

Il a fallu le renfort de ma fille Nina. Car mon opposition au monstre en a fait que j’en suis totalement novice. Et je peux compter aussi sur ma cadette Xingli pour Instagram, pour les trucs de vieux comme elle dit.

En gros, il a plusieurs choses qui me déplaisent chez Meta et les autres monstres dont l’usage est de plus en plus imposé.

Les réseaux sociaux doivent gagner de l’argent via l’utilisation des données que nous lui donnons sur nos comportements et nos modes de pensées, nos préférences, et à la vente de notre temps d’attention aux pubs de plus en plus ciblées que nous acceptons.
META nous connait de mieux en mieux et sera vite capable de rendre imperceptible là où il nous influencera pour le compte du meilleur offrant.

Je constate que maintenant que je dois y retrouver des infos, et suivre la campagne électorale, c’est une véritable pompe à temps de concentration. La capacité de ma batterie s’en trouve dégradée.

Le monstre pompe notre cerveau, notre temps et nous livre aux influenceurs de toutes sortes

Je me sens pisté. Depuis un clic sur un réel de bricolage, je suis harcelé.
Je croise quelqu’un et le lendemain, je suis invité à être son ami…

Je ne me sens pas informé, mais influencé. Et s’il y a information, elle est tellement fugace.

Et quand j’entends ceux qui y sont agressés…

J’avoue être inquiet par la place prise par les réseaux sociaux et le fait que l’on minimise les effets négatifs.

NB: Je sais qu’il y a des côtés sympas, des liens qui peuvent se créer, des découvertes artistiques… et qu’il y a moyen d’accéder à des infos par ce biais. Mais la facture est salée. 😉

Insécurité de quoi parle-t-on?

Il y aurait un problème d‘insécurité à Tournai au point que trois partis mettent dans leurs priorités l’installation de caméras pour lutter contre…

Encore un exemple de vision simpliste qui mène au YAKA (Il n’y a qu’à faire ça).
D’abord, on confond sentiment d’insécurité et insécurité. Et surtout de quelle insécurité parle-t-on?

Et nous pouvons nous étonner puisque, par ailleurs, les statistiques de la police montrent une diminution des faits de criminalité. Souvent sont cités des faits d’incivilité.

Alors évidemment, un sentiment d’insécurité est une réalité pour celui qui le ressent et il n’est pas contestable. Mais tant que celui qui le ressent ne précise pas d’où vient son sentiment, ce à quoi il a été confronté. Il faut revenir aux faits qui permettront de situer le type d’incident.

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Les grenouilles et la casserole

S’impose toujours pour moi l’image de la casserole et de la grenouille.
Si une grenouille saute dans une casserole d’eau chaude, elle en ressort d’un bond.
Si elle saute dans une casserole d’eau froide, elle y reste. Si l’eau chauffe lentement, elle y trouvera un certain confort puis supportera un inconfort dont elle attendra qu’il diminue et à force d’attendre, elle mourra cuite.

Screenshot
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Flop1 Coulées de boues et autres dégâts d’inondations

Pour beaucoup, les coulées de boues qui font le drame de concitoyens sont le résultat des fortes pluies; pour certains celui du dérèglement climatique; pour d’autres d’une bétonisation trop importante des sols; pour d’autres d’un manque de capacité des fossés, rieux, égouts; pour d’autres la déstructuration du sol des champs.
Cela fait apparaître directement un niveau de complexité rarement pris en compte. Cela nécessite une analyse et de ne pas seulement travailler à éviter les conséquences. Il faut travailler sur les causes.

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Quel projet pour Tournai?

Je ne crois pas aux hommes providentiels et je n’en suis pas un. Ces hommes (souvent des hommes) qui pensent connaître les solutions pour tout et meilleures que celle des autres (souvent branchés sur les réseaux sociaux pour voir ce qui plait). Ceux par qui tout doit passer.
C’est une posture plus facile, que de favoriser les démarches collectives, favoriser l’intelligence collective qui se nourrit de points de vue différents, mais aussi d’intelligences différentes.
Travailler pour le bien collectif, cela amène parfois à prendre des décisions qui peuvent être impopulaires (et elles le seront surtout si le temps n’est pas pris pour expliquer, informer et sans doute même former).

Je crois à un projet politique qui contribuera à plus de Citoyenneté Responsable Active Critique Créative et Solidaire (CRACcS). Cela a été mon crédo durant ma vie professionnelle comme animateur directeur de la Maison culturelle d’Ath. Et le résultat est là. J’ai envie de poursuivre à Tournai et au sein d’Ecolo qui a l’ambition de faire de la politique autrement.

Pour que ce ne soit pas une simple intention, cela doit passer par une approche méthodologique qui combine celle du Projet collectif et celle de l’Entrainement mental (qui permet d’agir dans les situations complexes en évitant les simplismes qui souvent confondent les symptômes et les problèmes, les causes avec les conséquences).
C’est l’opposé du populisme qui est adepte du simplisme et des positions clivantes qui appellent à la vieille recette de rassembler autour de soi en désignant un ennemi extérieur ou intérieur à vaincre. Le populisme c’est dire aux gens ce qu’ils veulent entendre ce qui n’a jamais été fait autant fait qu’aujourd’hui avec les réseaux sociaux.

Mes compétences sont d’abord méthodologiques. Je suis pour une démarche qui fait appel à l’intelligence collective, qui soutient des projets qui rassemblent des partenariats et apportent une plus-value au mieux vivre ensemble aujourd’hui et demain.

Il existe des méthodes qui mettent chaque participant dans une dynamique participative avec des manières de travailler créatives, favorisant la participation de tous et surtout basées sur l’expression des points de vue différents et pas uniquement la vision dominante.

La notion de projet est essentielle, cela veut dire se projeter, se projeter dans l’avenir.

Il faut une vision partagée pour demain. Cette vision doit devenir directrice et prioritaire.
C’est-à-dire qu’elle doit infléchir toutes les décisions de l’autorité publique locale et de ses services. Ce travail est particulièrement possible au niveau d’une commune.

La clef de voute de la démarche est de faire rêver collectivement à ce que Tournai doit devenir. C’est ce qui permet d’assumer pleinement et positivement des transitions qui sinon seront subies et souvent plus mal par les plus faibles.

Croiser les enjeux tel qu’ils émergent du côté des habitants, des forces vives du territoire avec ceux qui sont éclairés par des spécialistes, des experts. C’est possible, des démarches existent et leurs écueils sont connus. (J’ai participé activement à l’Agenda 21 à Ath. Le principal risque vient des décideurs politiques qui n’aiment pas que le pouvoir leur échappe. Car quand un cadre est défini, cela fait perdre la possibilité à ceux qui se voient comme des hommes providentiels de décider seuls).

Or, il faut que le résultat soit contraignant. Vous avez, sans doute, comme moi, eu l’expérience de commissions consultatives où l’on finit par siéger plus comme spectateur que comme participant, et dans des commissions qui deviennent très clairsemées, ou parfois on a l’impression que tout est joué d’avance. Ou s’il y a des décisions ou des recommandations, elles ne sont pas suivies.
C’est d’ailleurs ce qui épuise les citoyens les plus actifs quand ils ne sont pas lobbyistes.

Les solutions, les grandes décisions doivent être prises dans le cadre de démarches participatives associées à une démarche pédagogique (cad plus que de la communication).
Il faut rassembler les résultats de toutes les analyses du territoire, les enrichir par des consultations citoyennes avec une méthodologie participative et croiser l’ensemble avec les enjeux planétaires pour en faire émerger une la vision rêvée pour la décliner de manière opérationnelle.

Ce sont des démarches longues, mais elles évitent une fragmentation de la population et la perte d’énergie et de moyens dans des actions qui s’attaquent plus à des symptômes ou qui ne prennent pas en compte les changements à l’œuvre.